Le dépistage précoce du cancer du sein est fondamental pour mettre toutes les chances de son côté en cas de maladie. Habituellement, la mammographie est l’instrument de choix pour effectuer ce dépistage, mais chez les femmes de moins de 40 ans, l’échographie mammaire est préférée.

Pourquoi l’échographie mammaire ?

L’échographie mammaire repose sur une technologie très différente de la mammographie. Quand cette dernière utilise des rayons X, avec les désagréments et les risques qu’on leur connait, l’échographie n’utilise que des ondes sonores, sans danger.

Il s’agit donc d’une technique moins risquée pour la femme, mais aussi, chez les plus jeunes, plus efficace. Avec les progrès technologiques récents, l’équipement nécessaire pour effectuer une échographie devient également plus pratique, comme nous le prouve l’utilisation dans l’espace d’un échographe Sonoscanner par l’astronaute français Thomas Pesquet.

Cette sonde a permis à l’astronaute d’être examiné à distance par un médecin, prouvant ainsi qu’il est possible de permettre à tous, où qu’ils soient, d’être dépistés, même dans les déserts médicaux.

Échographie et mammographie au diapason

Les deux technologies ne sont pas concurrentes, mais se complètent et font partie des armes utilisées par la médecine moderne pour lutter contre le cancer du sein, première cause de mortalité en France chez les jeunes femmes.

La mammographie reste le meilleur moyen de dépister les éventuelles tumeurs, même si certaines peuvent lui échapper, notamment chez des femmes qui ont des seins particulièrement denses. Pour ces dernières, l’échographie est une bonne idée, le médecin obtenant une cartographie plus précise des éventuelles irrégularités mammaires de la femme.

Les femmes trentenaires qui ont la poitrine généreuse, bénéficie d'une observation plus simple et précise avec l’échographie. Après 40 ans, la mammographie prend le relais, mais l’échographie continue d’être utile : elle précise la nature de la tumeur. Le médecin pourra alors déterminer s’il s’agit d’une tumeur maligne ou s’il peut rassurer sa patiente, ne s’agissant finalement que d’une tumeur bénigne.